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À Madagascar sur la RN7 avec des jeunes de 18 mois à 81 ans

22 octobre 2014

Taxi brousse

 

C'est toujours Philippe qui parle :

 

Le taxi brousse On l’a fait !

Retour du paradisiaque Anakao. Nous débarquons du bateau d’Eric après une calme traversée d’1 heure et un dernier tour en charrette à zébu au débarquement.

Aymon et moi, gonflés à bloc et prêts à tout, allons faire la route Tuléar-Isalo (prononcé ICH-SALE) en Taxi Brousse.

Dès le débarquement  à Tuléar vers 8h, nous sommes attendus sur le port par un employé des Taxis Brousse qui nous presse de sauter dans un pousse-pousse  (tiré par un mec qui court pieds nus..), pour rejoindre la gare routière des Taxis-brousse.

Bisous à ceux qui partent dans le 4x4 et rendez vous au relais de la Reine, bel hôtel incrusté dans les rocs de l’Isalo.

Au fur et à mesure que le pousse-pousse s’enfonce dans Tuléar, nous observons la pauvreté de cette ville et de ses habitants tandis que la ville se met à grouiller de gens, de véhicules et de bruit .Apothéose à la gare routière dans un tumulte incroyable et une population bigarrée .Tout est très sale et délabré. Nous rentrons dans la cabane faisant office d’office et je paye nos 2 trajets : 40000 Ariarys soit 7,5€ chacun pour 5h de route.

On nous montre vaguement notre Taxi : un vieux combi Nissan dans lequel sont alignés 4 rangs de 3 places sur lesquels on tient à l’aise à 4!! (Ah ! qu’est ce qu’on est serrés…) , d’ailleurs  ça sent aussi un peu la sardine .

Ca palabre pas mal, tout le monde crie autour du taxi, on charge des paquets invraisemblables sur le toit retenus par des cordes et des ficelles.

Des dizaines de  vendeurs en haillons font un tabac avec des plateaux de pattes et d’ailes de poulet grillés et dégoulinants de graisse, des petits gâteaux gluants attrape mouche.

Aymon et moi ne nous laissons pas tenter  et restons particulièrement soudés et attentifs car l’endroit est peu rassurant pour des vahazas.

Remue ménage : on y va, on s’engouffre dans le taxi. il fait déjà chaud, une quinzaine de passagers, femme allaitante, jeunes, vieux, couples, enfants, quelques pintades en cage sur le toit et c’est parti pour 5 h environ, si tout va bien.

Contact, le moteur tourne super, et immédiatement : la musique ! Malgache ! À fond !!

En roulant, il y a un peu d’air, et ce n’est pas si mal, même si il est impossible de dormir et si nous sommes vraiment serrés.

Première halte pipi au bout de 2h dans une ligne droite. Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. A chaque arrêt, le même ballet de plateaux d’ailes de poulet dégoulinantes de graisse  qui font le bonheur des passagers. Aymon refuse toujours catégoriquement de goûter sous prétexte que ce n’est pas Halal.

12h30, nous arrivons à Ilakaka, la ville champignon qui a poussé avec la fièvre des pierres précieuses. Une rue : des bars Jewel , des huttes et des magasins de bijoux .Ambiance.

Nos chauffeurs en profitent pour s’attabler dans une gargote où les attendait leur menu fumant. Aymon n’a toujours pas d’appétit, et nous glandons une heure dans cette ville qui n’est qu’une rue comme dans le far west, et où nous nous faisons aborder 3 ou 4 fois par des mecs louches avec des sacs en plastique remplis de pierres (précieuses ?) qu’ils souhaitent nous fourguer à vil prix .Nous nous promenons dans Ilakaka gulch collés l’un à l’autre prêts à dégainer notre Laguiole. Aymon assure l’arrière et moi le reste .Dans cette ville, on n’aime pas les étrangers, le goudron et les plumes ne sont certainement pas loin .

Surprise, aucun coup de feu pendant notre (courte) visite

Et nous repartons car nous ne sommes plus qu’a ½ heure de l’Isalo.

Nous nous faisons déposer en rase campagne dans un paysage irréel de rocs surgissant du désert. Tout le taxi nous salue en souriant.

Ils peuvent sourire car j’ai certainement dû mal m’exprimer quant à notre destination.

Nous sommes à 10km de l’entrée du parc que nous devions visiter

Vive le portable pour les aventuriers : tel à Sabine … elle nous envoie nos deux chauffeurs qui viennent  d’arriver de Tana pour nous conduire tout le reste du voyage.

Nos deux sauveurs nous conduisent à l ‘hôtel de la Reine ou nous prenons un bon bain dans la piscine suivi d’une balade à cheval de 2 h dans ce décor féérique : bienvenue au Colorado Fuck yeah !

 

 

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20 octobre 2014

Arrivée de Philippe et Aymon

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Je laisse la parole à Philippe :

Ouh là quel voyage ! Lever  5h 30 et départ 6h pour ROISSY. Tout va bien, nous avons tiré au sort : Aymon assure l’itinéraire, et Philippe conduit.

 L’avion décolle a l’heure : on est parti, atterrissage 11h plus tard 5h du mat  à IVATO, l'aéroport de Tananarive. Le passage douane est un peu lent, 1h.

Nous avancons tout doucement vers le check, attaque soudaine d’une terroriste masquée de blanc qui pointe un pistolet sur notre tempe CLAC ! prise de température, ouf, pas d’Ebola

Puis, en attendant notre avion pour Tuléar via fort Dauphin, glande dans l’aéroport de style néo URSS ( articles de journaux d'époque encadrés glorifiant la modernité contagieuse de la RDA …)suivie d’un bon petit café a l’ouverture du bistrot "Alebola"!! Bienvenue en Afrique !

Correspondance à l’heure, merci Air Mada, et arrivée enfin  à Tuléar lundi 11h : cela fait 29h que nous sommes partis d’Angers. En sortant de l’aéroport, nous croisons un vieux Monsieur guidé par sa femme probablement .Ils tendent chacun une main sale et tremblante. L’homme n’a plus d’yeux, seulement 2 cavités bien vides et  lisses ….. C’est parti,  je lâche mes premiers biftons de milliers d’ariarys au couple de malheureux.

« Monsieur Philippe », C’est la pancarte convenue, notre chauffeur de taxi est bien au rendez vous, et quel taxi : une 4L d’époque  et bien déglinguée, fumante, sans embrayage, portières branlantes… Me voici revenu 40 ans en arrière aux pires heures de mes équipées autos dans les banlieues versaillaises…. et on arrive à l’heure pile! de notre rendez vous sur le port, où nous retrouvons toute la famille qui vient à peine d’arriver.

 Femme, belle fille, enfants, bisous, cris, embrassades, le 4X4 couvert de boue façon Paris Dakar. Et ma belle mère toujours très chic et joviale en petits mocassins frangés blancs, dans un tourbillon de mendiants, vendeurs à la sauvette, et enfants piaillant autour de nous

Bonjour à Eric, le capitaine du bateau qui doit nous emmener à Anakao dans son bateau, et bonjour aux deux zébus faméliques qui tirent chacune des deux charrettes qui vont nous amener au bateau à pied sec.

C’est parti ! et nos cochers se lancent dans une course effrénée de zébus, rythmée par les coups de pieds réguliers et autres coups de fouets assénés aux pauvres bêtes accompagnés de savantes harangues zebuesques (tschuss ! coup de pied à droite et ndjemh !coup de pied à gauche) Cela me rappelle un peu la conduite des troupeaux de Salers en haute Auvergne. C’est stupéfiant comme l’Auvergne a marqué le monde !

 « Allons- y !! »  Eric est pressé car la mer monte (les zébus en arrivant au bateau sont déjà dans l’eau à mi corps) et les vagues se forment depuis déjà 2 heures, ça risque de taper ….. et ça tape !!  Ça tape  fort pendant une heure. Nous nous cramponnons et agrippons fermement les enfants tandis que ma belle mère, 81 ans et championne vendéenne 1974 de trampoline, rebondit plusieurs fois fermement sur la cale du  bateau. On est bien loin de la calme Luçon. 

De plus cette journée prouve qu'en 24h on peut prendre l'avion, une bonne vieille 4L, un char à zébus et finir dans un hors bord. C'est presque du James Bond !

Et puis ANAKAO ….. Waooohhh !

 

19 octobre 2014

Chez Cécile

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 Chez Cécile à Ifaty..... Inoubliable. Une journée de pur bonheur. Il ne manquait que nos hommes puisque nous étions dorénavant sous la garde de Grégoire et Jean !

Sabine a courageusement effectué de bon matin son AR à Tulear pour y déposer Florent et nous avons quitté rapidement le Paradisier (après une bonne balade sur la plage avec les petits pour maman et moi) pour nous installer 1 km plus loin Chez Cécile. On avait réservé pour 2 nuits et à notre grand regret on n'y restera qu'une (mais la suite sera pas mal non plus !)

Un restaurant sur la plage où nous mangerons des cigales de mer encore meilleures  que de la langouste (interdite de pêche en octobre, dommage), une petite maison blanche de 3 pièces rien que pour nous avec la mer à 10m, notre petite terrasse perso pour y boire du rhum arrangé la nuit venue, des petites masseuses qui nous font un massage délicieux sur la plage d'une bonne heure avec de de l'huile de katafray, des hamacs avenants, de belles pirogues partout, les cocotiers, une mer à 26°. Le paradis vous dis-je....

Sabine va même essayer d'acheter et de se faire livrer à Tana l'une de ces pirogues ! On attend des news...

 

 

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Et après une bonne nuit, bercés par le bruit de la mer nous nous réveillons vers 6h Grégoire et moi et avons la bonne surprise de découvrir un magnifique arc-en-ciel qui nous dit "à bientôt, revenez vite". 

 

 

 

Mais la route nous appelle à nouveau car Phil et Aymon arrivent à 11h à Tulear.....

 

18 octobre 2014

Thalassa...

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Après 4 jours de route et 950 km, nous allons enfin arriver à notre but : Tulear. Enfin l'Ocean Indien, le Canal du Mozambique face à l'Afrique...

Mais le temps de menaçant est devenu apocalyptique ! Il ne pleut dans le sud que tous les 10 ans et c'est tombé sur nous ! Une pluie torrentielle et tropicale (c'est le cas de le dire, on arrive à la hauteur du tropique du Capricorne). 

L'habitat est de plus en plus pauvre. Les hautes maisons de brique des hauts plateaux sont remplacées par des cases en paille à peine à hauteur d'homme. Cases serrées les unes aux autres et entourées d'une vague enceinte en bois. 

Comme il pleut, les habitants sortent de partout avec toutes sortes de récipients (surtout des bidons jaunes) et les remplissent dans les flaques au bord de la route. Des enfants passent avec des sortes de charrette remplies de bidons. On voit même des femmes laver du linge dans les flaques rouges de la route latéritique. Tout le monde court dans tous les sens....

Florent doit se montrer très vigilant au volant car il y a du monde partout au bord de la route, et même sur la route, pour récupérer la précieuse eau. 

Tulear ne présente pas beaucoup d'attrait, architecture coloniale, vastes avenues bordées de flamboyants et de tamariniers.  Aucun charme. Et la plage ici ne se prête guère à la baignade car c'est une mangrove un peu dégueu.

On trouve un restaurant accueillant, où il y a une télé ! Les enfants sont fous de joie et nous fichent la paix pour le déjeuner. Manger une pizza avec ses mains en regardant des dessins animés, quel bonheur !

Du coup nous dégustons tranquilles du bon jus de baobab et de la bonne THB (la bière locale qu'on boira par litres). 

Reste 20 km de piste pour rejoindre Ifaty au nord de Tulear. 20km mais 1 bonne heure sur une piste sableuse rendue glissante comme une patinoire par la pluie. Florent fait un peu la cakou au début, mais son 4/4 se met vite en crabe. Et puis on trouve un vazaha dans le fossé, ça le calme un peu. 

Bon on avait réservé une paillotte au bord de l'eau ! Mauvaise idée. On se replie donc (après moult hésitations, AR d'un hotel à l'autre) sur un hôtel un peu plus chic le Paradisier. On y a aussi des bungalows sur la plage mais très confortables (quoique le lit soit sur une mezzanine bien dangereuse pour les petits). La piscine à débordement qui donne sur la mer est splendide. 

Petit tour sur la plage puisque la pluie s'arrête enfin, les enfants aident même les pêcheurs à remonter leurs filets. C'est vraiment paradisiaque ! Surtout le coucher de soleil sublime...

Après avoir couché les enfants, nous allons dîner sur la terrasse de l'hôtel en ayant demandé au gardien de faire des rondes autour du bungalow des enfants et de nous prévenir si quelqu'un pleurait. Et bien quand on est allé se coucher vers 10h, le gardien était planté devant la chambre des enfants avec sa sagaie et n'en avait pas bougé ! Les petits étaient bien gardés ....

Surtout que sur le chemin entre le restau et les bungalows, il y avait plein de coquillages qui se baladaient (des bernard l'hermite je pense). On s'était tous bien moqués de Sabine (en ne la croyant pas) qui les avait vu la première !

Dernière nuit de Florent avec nous, demain Sabine doit reprendre la piste boueuse et rejoindre l'aéroport de Tulear où il a un avion pour Tana, puis Maurice. 

18 octobre 2014

Rencontre insolite

 

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Nous quittons donc la Reine pour notre dernière étape Tulear.

Le temps devient menaçant et au milieu de nulle part 2 petits garçons tendant des bâtons nous coupent la route. Et surprise au bout des bâtons : des caméléons. Évidemment Jean est le plus courageux et le premier à vouloir toucher la bestiole. Mathilde le prend aussi sur sa main. Moi je n'ai pas essayé. Mais simplement en les regardant je suis devenue toute verte !

La maman des petits garçons est soudainement apparue sortant de nulle part et elle voulait absolument qu'on lui donne le porte bébé qui était dans le coffre. "Moi, 10 enfants, moi mal au dos !"  La pauvre femme ça faisait mal au cœur. 

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17 octobre 2014

Premiers lémuriens

 

 

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Vendredi 17 octobre, journée dans le parc de l'Isalo

Tôt le matin nous nous rendons dans la ville proche de Ranohira au bureau des guides. Là Florent tombe par hasard sur Jacquelin le guide qu'il avait pris en août avec son ami prêtre.

Formalités un peu longues mais on finit par partir avec Jacquelin en 4/4 faire un tour d'une heure dans le parc (circuit Malaso). C'est là que nous découvrons des plantes bizarres les pachypodiums (pied d'éléphant) exceptionnellement en fleurs Mais aussi toutes sortes d'aloès et d'euphorbes.  Nous allons aussi jusqu'à une formation géologique étrange appelée "la fenêtre de l'Isalo". D'après le Lonely cette fenêtre est encore plus belle au coucher du soleil, mais Jacquelin nous déconseille fortement d'y aller seuls car des touristes y ont déjà été attaqués et dévalisés par des dahalo ! Ça refroidit les ardeurs...

 

Ensuite nous nous garons près d'un petit camping et nous commençons à marcher jusqu'à une rivière avec une petite cascade. On s'y installe pour pique niquer (repas chaud avec nappe et serviettes apporté par un porteur !!) tout en se baignant dans la rivière. Grégoire nous fait une peur horrible en glissant d'un rocher et en disparaissant sous l'eau. Du coup Flo plonge pour le sauver.... Plus de peur que de mal heureusement ! Le moral des troupes remonte lorsque des lémuriens arrivent. Ils sont si drôles et pas sauvages du tout au point qu'on doit se battre pour les empêcher de nous voler le pique nique. Les enfants sont aux anges... et nous aussi. 

Mais pas question de rester trop longtemps sans bouger, et le café à peine avalé nous repartons sur des sentiers abrupts pour rejoindre la cascade des nymphes. Là c'en est trop pour maman qui pour la seule et unique fois de tout le voyage calera juste avant d'arriver. Il faut dire que la grimpette a duré 2h et qu'il fallait escalader des rochers et monter des escaliers taillés dans la pierre interminables. Tout cela sous une chaleur de bête. Florent et le guide prennent chacun un des garçons dans le dos et Mathilde marche bien courageusement sur ses petites jambes de 5 ans. À l'arrivée évidemment on découvre une immense cascade magnifique entourée d'eau verte. Image de paradis terrestre oublié au fin fond de Madagascar !

Pour notre second soir à la Reine, bon délassement grâce à la magnifique piscine et surtout grâce au(x) apéro(s) offerts par le propriétaire vraiment charmant. C'est un ancien officier parachutiste français (ancien barbouze ?) plein de charme et qui a mille choses à raconter. Nous referons le monde avec lui en dégustant les délicieux légumes coupés présentés dans une jolie corbeille  Je regrette bien de ne pas me souvenir de son nom. Sa fille Anne, accompagnée de Maxence le nouveau directeur de l'hôtel viendra également nous tenir compagnie. 

Mais ne nous habituons pas trop vite à ce luxe étourdissant.... Demain est un autre jour !

 

16 octobre 2014

La Reine de l'Isalo

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Jeudi 16 octobre, fin de journée 

Nous voici donc au Relais de la Reine, considéré comme la plus belle adresse de la N7 (et pour certains comme la plus belle de Madagascar). Et nous ne sommes pas déçus. Aux paysages de rizières ont succédé des formes beaucoup plus minérales quasiment exemptes de végétation. Et l'hôtel se fond parfaitement dans la nature au point qu'on manque de louper l'entrée.    

 

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Tout est d'un raffinement et d'un luxe incroyable.

 

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En plus, comme le propriétaire/fondateur est un ami d'un ami de François G nous sommes accueillis comme des VIP. Floetsab sont surclassés dans une chambre luxe (cf photo lit avec fleurs) immense. Tout est en pierre et bois, et parmi les pierres se trouvent des mosaïques comme celle du palmier dans la douche.

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Chaque chambre a sa petite terrasse individuelle avec une vue à couper le souffle sur le massif de l'Isalo. Ce massif est en grande partie un parc national composé de plaines herbeuses jaunies et d'un désert de pierres dont les couleurs varient du gris métallisé à l'ocre rouge au fil des heures de la journée. C'est un véritable décor de western (d'ailleurs on y a tourné des films) sublime !

 

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À l'arrivée on nous a offert un jus de carcadet (hibiscus local) inoubliable. Puis avant de profiter de la piscine entourée de frangipaniers (ah, l'odeur !) on fait une jolie petite ballade dans les rochers ainsi que dans le canyon verdoyant et luxurieux qui jouxte l'établissement avec Mathilde comme guide !

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Une halte magnifique pour nous mais surtout pour les enfants trop heureux de voir les chevaux, les moutons et surtout les tortues...

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 On promet de repasser sur la route du retour !

16 octobre 2014

Des zébus, des zébus et encore des zébus....

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Jeudi 16 octobre

Donc après ce réveil en fanfare bien trop matinal départ pour une nouvelle journée encore différente mais toujours extraordinaire. En effet après 2h de route magnifique on arrive à Ambalavao, petite bourgade tranquille sauf le jeudi ! C'est en effet ici que se tient le plus important marché aux zébus de l'île. On se retrouve dans un autre monde. Sur une colline pelée, vendeurs et acheteurs discutent sec. Les zébus sont tous là plus maigres les uns que les autres. Nous sommes les seuls vazahas. 

Ambiance de western, on est dans le corral au milieu des acheteurs et des bestiaux. C'est surréaliste. 

On déjeune ensuite dans une espèce d'hacienda avec piscine. La patronne est vraiment désagréable, pas le droit de sauter dans la piscine, pas le droit d'éclabousser ... Nous profitons néanmoins de l'endroit car il nous reste encore 3h de route pour rejoindre le Relais de la Reine....

3h de route complètement désertique. Car entre Ihosy et Ranohira on traverse le plateau de l'Horombe, immense tapis pelé couvert d'ahidambo dont se nourrissent les zébus, semé d'aloès et de hautes termitières rouges. On n'y rencontre que de grands troupeaux de zébus gardés par des hommes armés de sagaies !

 

15 octobre 2014

Vazaha !

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C'est LE mot qu'on entendra le plus souvent, les enfants (Zazachiels en malgache) le long des chemins dans les campagnes ou sur les trottoirs en ville s'exclament à tue-tête : " Vazaha, vazaha, bonzour vazaha". Ou bien "comment dit on telle chose en vazaha ?"  Car vazaha signifie étranger blanc. C'est un peu comme si on disait "négro" à chaque fois qu'on croise un noir ici ! Pas de sous entendu insultant ou raciste cependant. C'est juste un état de fait. 

Et quand les petits malgaches découvrent les cheveux blonds et frisés de Greg et Jean, ils rient à n'en plus pouvoir de voir des vazahas si étranges. 

Ici 45% de la population a moins de 15 ans et partout où nous sommes allés, nous avons vu des nuées d'enfants, jamais accompagnés d'adultes à croire qu'ils n'ont pas de parents, toujours gais et très souriants. Évidemment ils nous traitent tout de suite de vazaha mais ça les fait plutôt rire vu qu'ils ne voient jamais de blancs. Pourtant leur état de pauvreté est inimaginable, ils sont souvent morveux, en haillons et n'ont presque jamais de chaussures. Malgré cela jamais aucune agressivité mais une gentillesse permanente. 

 La langue malgache quant à elle est étonnante surtout dans sa prononciation. La ville de IHOSY où nous passerons se prononce "iouch", et le parc de l'ISALO  "ichal". Systématiquement on ne prononce pas la dernière lettre. Pas facile vraiment de se faire comprendre..

 C'est pourquoi j'ai été très fière d'entendre Florent se débrouiller plus qu'honnêtement en malgache. Trop bien d'avoir un fils qui parle malgache et un autre le turc !

 

15 octobre 2014

Tea Time

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Mercredi 15 octobre

On quitte à regrets le Soleil de Mada mais Sabine nous a concocté un super programme à Fianarantsoa. Seulement 3h de route aujourd'hui, les enfants sont contents et nous aussi. Des amis de Floetsab ayant habité 2 ans dans cette ville avaient recommandé que nous allions au Lac Hotel. On y arrive donc pour le déjeuner et nous sommes un peu déçus. Les bungalows au lieu d'être sur l'eau sont dans une vase immonde car le niveau du lac a baissé. Peu d'occupations pour les petits qui joueront 2h avec un robinet et seront trempés. Mais c'était une vraie bonne partie de rigolade !

L'après midi Sab avait organisé la visite de la plantation de thé de Sahambavy toute proche. C'était vraiment intéressant sauf que les méthodes malgaches d'ingénierie pêchent un peu  : en effet  par manque de groupe électrogène lors des délestages la production est régulièrement jetée les feuilles n'étant pas suffisamment séchées par les gros ventilateurs. C'est Madagascar !

Évidemment magasin d'usine à la sortie qui nous vend à un prix dérisoire du thé dans des sachets ravissants brodés à la main. Comme on s'extasie, la guide nous propose de voir l'atelier des brodeuses tout proche. C'est juste une maison ordinaire de 2 pièces dans laquelle de très jeunes filles (8/12ans)apprennent à broder. Du coup elles ne vont plus à l'école que leurs parents ne peuvent plus payer. Ici même l'école publique est payante car l'Etat ne paye plus ses profs ! C'est une catastrophe pour ces filles qui vont faire partie des 56% de la population analphabète. En même temps elles apprennent un petit métier... Où est la solution ?

En montant dans la plantation, on découvre une vue sublime sur les champs de thé à perte de vue. 

De retour à l'hôtel on découvre (ouf !) qu'il y a une petite piscine pour les enfants et surtout un pédalo abandonné sur la rive qui les amusera des heures...

Le cirque ça a été la nuit quand le train (une des seules lignes de voyageurs de toute l'île qui fait Fianarantsoa Manakara) et qui devait s'arrêter devant l'hôtel à 18h30 est passé  à 4h du matin. Et là, le croirez vous, le Lac Hotel a mis en route son groupe électrogène et toutes les lumières se sont allumées dans les chambres sans qu'on puisse les éteindre !!! Flo était furibond..., les enfants ont commencé à faire la java et la journée a commencé....

 

 

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